Disponible Samedi 21 Novembre entre 15h30 et 19h30 sur Festival Scope (ouverture des réservations 24h avant la séance)
Voir le filmLes Derniers Jours d’une ville porte en lui la mélancolie d’un requiem. Le réalisateur égyptien Tamer El Said a commencé à filmer la ville du Caire, déjà étouffée par l’autorité du régime d’Hosni Moubarak depuis plus de 30 ans, à la fin de 2008. Deux ans avant le mouvement protestataire qui allait gagner le pays. Ce n’est donc pas un hasard si nous croisons dans son premier long métrage un autre réalisateur hésitant, aussi perdu dans le montage de son film que dans sa propre vie : sa mère est hospitalisée en phase terminale, celle qu’il aime se prépare à quitter le pays et lui cherche un appartement dans une ville encombrée et chaotique. De Beyrouth, Bagdad et Berlin lui parviennent des images qui disent aussi les divisions d’un monde arabe en pleine errance ou décomposition. Quelle fonction le cinéma peut-il alors donner ? Et quelle place définir entre deux mouvements interférants : celui qui s’intensifie dans les rues de la capitale égyptienne et celui, plus intérieur, de Khalid ? AR