Ma vie sur le bicorne
(AZGHYIN USHTYKZYN' AZABY)

Deux jeunes gens de vingt ans se roulent des joints dans un petit appartement de Alma-Ata. Un peu plus tard, l’un d’eux est en train de dormir avec une amie. Sa mère les réveille et lui fait la morale : « Il faut travailler dans la vie ». « La vie demande du courage »,répond-t-il, avant de s’en retourner dans sa chambre écouter longuement, sur un vieux magnétophone à bande, un air d’opéra italien chanté par Maria Callas.
Séquence après séquence, nous sont évoqués les faits et gestes du jeune homme durant un été de sa vie: ses rencontres avec des amis, surtout des femmes, des conversations importantes et d’autres futiles.