Dans le Japon de l’immédiat après-guerre, un petit garçon est trouvé dans les quartiers pauvres de Tokyo. Mais personne ne veut s’en encombrer et, après tirage au sort, il est confié à une veuve cinquantenaire acariâtre qui le recueille bon gré mal gré.
Ce qui frappe de prime abord, c’est la manière dont Ozu traite la réalité et l’apparente (et bien sûr relative) distance tonale avec laquelle le cinéaste aborde son sujet. Sans être jamais dupe de la situation, Ozu contourne toute forme de misérabilisme et d’accablement pour ourdir peut-être quelques arguments qui sur la durée nourriront son chef d’œuvre de 1959,
Bonjour. JB