Dans le cadre de la Saison Croisée France-Brésil, en partenariat avec l’Institut français, le Festival des 3 Continents propose une escale brésilienne dans trois lieux culturels majeurs :
Curitiba – Museu da Imagem e do Som : du 16 au 19 août 2025
Rio de Janeiro – Museu de Arte Moderna : du 21 au 24 août 2025
Brasília – Cine Brasília : du 25 au 28 août 2025
Issu de la programmation thématique de la 46e édition du Festival des 3 Continents (2024) « Nous Cosmopolites » ce programme prolonge une réflexion engagée autour du renouvellement du cinéma français, en mettant en lumière des récits portés par une jeunesse urbaine, plurielle, souvent issue de l’immigration, et ancrée dans les réalités sociales contemporaines.
Les projections seront présentées par Jérôme Baron, directeur artistique du Festival des 3 Continents, qui accompagnera la tournée au Brésil et introduira chaque film pour en partager les enjeux artistiques, historiques et politiques.
À travers dix œuvres – fictions et documentaires, de 1961 à 2024 – « Nous, Cosmopolites » propose de relire le cinéma français à partir de ses marges : des quartiers populaires d’Île-de-France à la Guyane frontalière du Brésil, en passant par les luttes sociales, les héritages coloniaux, et les identités métissées.
Le programme, ancré dans la dynamique du Festival des 3 Continents qui s’attache à faire dialoguer des cinématographies souvent peu visibles, invite ici le public brésilien à découvrir d’autres aspects du cinéma français autour de ces représentations ouvertes au multiple.
Films programmés :
● L’amour existe – Maurice Pialat (1961)
● Samia – Philippe Faucon (2000)
● Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe ? – Rabah Ameur-Zaïmeche (2001)
● L’Esquive – Abdellatif Kechiche (2003)
● 365 jours à Clichy-Montfermeil – Ladj Ly (2006)
● Clichy pour l’exemple – Alice Diop (2007)
● Andalucia – Alain Gomis (2007)
● 93, la belle rebelle – Jean-Pierre Thorn (2010)
● Tout simplement noir – Jean-Pascal Zadi et John Wax (2020)
● Kouté vwa – Maxime Jean-Baptiste (2024)
« Nous, Cosmopolites » est moins un manifeste qu’un constat : celui d’une France résolument cosmopolite, dont le cinéma en mutation offre un miroir riche et pluriel.