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46e édition
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Silence... On tourne

La riche cantatrice et actrice Malak cherche à être aimée pour elle-même. Blessée par son divorce, elle tombe sous le charme d’un arriviste, Lamey. Son scénariste et son metteur en scène cherchent à la séparer de cet individu qui met en péril sa carrière. Ils font croire à Lamey que la fortune familiale va aller à la fille de Malak, Paula. Lamey tombe dans le panneau, courtise Paula : sa convoitise est révélée au grand jour…

Fiche technique du film

Pistes développées dans le Cahier des enseignants

  • « Toutes les conneries possibles et imaginables »
  • Un cinéma politique
  • La responsabilité de l’artiste
  • L’Art et la vie : frontière poreuse
  • « La danse donne du bonheur »
  • Autoportrait éclaté

 

POUR APPROFONDIR

  • Un entretien poussé paru dans la revue Vacarme, en 2001, donne des informations précieuses sur les engagements de l’artiste et la manière dont il travaille, replaçant ainsi Silence… On tourne dans le contexte égyptien dans lequel a évolué le cinéaste, ainsi que son œuvre de manière plus globale : lire l’article sur le site de Cairn.

 

  • L’été 2012, la Cinémathèque française organisait le cycle Egyptomania. Le texte de présentation de ce cycle informe sur l’histoire du cinéma égyptien et permet de recontextualiser l’oeuvre de Youssef Chahine dans l’histoire cinématographique de son pays : lire l’article sur le site de la Cinémathèque Française.

 

Ressources

Le site internet de référence « Transmettre le cinéma » a mis en ligne une biographie et une filmographie plus détaillée de Youssef Chahine.

Lien vers la page dédiée à Youssef Chahine sur Transmettre le cinéma.

 

Youssef Chahine

Biographie

Youssef Chahine est un réalisateur alexandrin né en 1926 et décédé en 2008. Après avoir étudié le cinéma à Los Angeles, il tourne son premier long métrage en Égypte en 1950, soit deux ans avant le renversement de la monarchie par Gamal Abdel Nasser. Régulièrement confronté à la censure, il n’a cessé de dénoncer la bêtise de l’intégrisme, par des choix de mise en scène variés, du mélodrame chanté à la reconstitution historique en passant par l’évocation autobiographique. Cet engagement avait fait dire à Yousri Nasrallah, ancien assistant de Youssef Chahine, qu’il a été « l’une des dernières grandes institutions non gouvernementales indépendantes existantes dans le monde arabe ». Dans Saladin (1963) par exemple, Chahine rapproche le héros arabe des Croisades de Nasser tout en dressant une apologie du panarabisme. Il a lancé la carrière d’Omar Sharif en 1954 avec Le Démon du désert et réalisé Gare centrale (1958), film moteur du néo-réalisme égyptien et considéré comme un véritable chef-d’œuvre, faisant de Youssef Chahine un réalisateur majeur du XXème siècle.

Filmographie sélective

1951 : Le fils du Nil

1954 : Le Démon du Désert

1958 : Gare Centrale

1963 : Saladin

1972 : Le moineau

1978 : Alexandrie, pourquoi ?

1985 : Adieu, Bonaparte

1986 : Le Sixième Jour

1997 : Le Destin

2001 : Silence on tourne

2004 : Alexandrie New York

 

À VOIR, À LIRE

  • Tartuffe de Molière, théâtre, 1669
  • Eve de Joseph L. Mankiewicz, États-Unis, 1950
  • Le Carrosse d’or de Jean Renoir, France, Italie, 1953
  • Chantons sous la pluie de Stanley Donen, États-Unis, 1952
  • Qui veut la peau de Roger Rabbit de Robert Zemeckis, États-Unis 1988

 

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